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Note sur la possibilité de syncoper en fonction du tempo d'une cadence

[article]

Année 1955 55-1 pp. 61-65
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Laboratoire de Psychologie expérimentale et comparée de la Sorbonne (École Pratique des Hautes Études)

NOTE SUR LA POSSIBILITÉ DE SYNCOPER EN FONCTION DU TEMPO D'UNE CADENCE

par Paul Fraisse et Stéphane Ehrlich

La difficulté de réaliser une syncope en musique, c'est-à-dire de jouer une note forte à contre-temps des autres notes est un fait bien connu. Elle s'explique par la difficulté que nous avons à rompre une périodicité qui en général continue à être présente grâce au jeu d'un autre membre ou d'un autre instrument. Nous avons, en effet, tendance à synchroniser nos mouvements avec les accents musicaux comme le prouvent nos réactions aux airs de marche ou à la musique de danse.

Dans le cadre de nos recherches précédentes1, nous nous sommes posé la question de savoir comment évoluait l'impulsion à la synchronisation et inversement la possibilité de syncoper en fonction de la rapidité de la succession des sons.

Le principe de notre expérience était très simple. Le suje entend une cadence, c'est-à-dire une suite régulière de sons semblable à celle que peut donner un métronome et on lui demande de frapper à la même cadence mais en intercalant ses frappes entre les sons. La tâche est difficile et spontanément le sujet se synchronise aux sons qu'il entend. Dans un schéma musical les sons représenteraient les temps forts et la frappe intercalée le contretemps.

Technique

Les cadences utilisées étaient produites par le frottement d'un balai sur une surface isolante recouvrant un cylindre métallique synchrone2. Les sujets, enfermés dans une cabine insonore, enten-

1. Fraisse (P.), Les structures rythmiques, Bruxelles, Érasme, 1955.

2. Pour plus de précisions, voir Fraisse (P.), Rythmes auditifs et rythmes visuels, Année psychologique, 1950, 48, 21-41.

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